BS"D
Un autre texte de Judaïsme traduit par Ralph Anzarouth pour les lecteurs de ‘Maestri della Torah’
Règles de Yom Kippour
5.
Yom Kippour ne permet pas d'expier les fautes commises par un homme envers son prochain, à moins qu'il n'ait déjà obtenu son pardon1. Donc, toute personne doit demander le pardon de son prochain à la veille de Kippour ou pendant les 10 jours de Téchouvah2; et il est bien que le 'Hazan3 annonce, avant la prière de Kol Nidré: "Messieurs! Que chacun pardonne son prochain!" Le public répond: "Nous avons pardonné!" Ceci, afin de susciter à ce moment dans le Ciel une plaidoirie favorable au Peuple Juif. Que c'est bien, quand les choses sont faites au moment propice! J'ai donc instauré cette tradition, avec l'aide de Hachem béni, ici dans notre ville4, que le Seigneur la protège!
6.
[...] Si nos Sages, de mémoire bénie, ont décrété pour chacun l'obligation de demander avant Yom Kippour le pardon de son prochain, ceci est à plus forte raison valable par rapport à son propre père et à sa propre mère, car personne n'échappe à ce péché5. Et si le fils est inepte et il ne demande pas leur pardon, eux doivent le lui accorder en disant formellement: "Je pardonne d'un pardon complet mon fils Untel pour ce qu'il m'a fait." De la même façon, le mari pardonnera sa femme pour avoir encouru des dépenses ménagères contre sa volonté. Et tout élève ayant son Rav dans sa propre ville ira le voir avant Yom Hakippourim et lui demandera son pardon.
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Notes du traducteur:
[1] Donc il faut apaiser les personnes auxquelles on a provoqué un tort et obtenir leur pardon avant Yom Kippour.
[2] Ce sont les 10 premiers jours de l'année, entre Roch Hachanah et Kippour (inclus).
[3] L'officiant du service.
[4] Il s'agit certainement de la ville de Bagdad.
[5] Le péché de ne pas honorer son père et sa mère.
Rabbi Yossef Haïm de Bagdad, dit le Ben Ich Haï par le nom de son principal ouvrage, fut probablement le plus grand Maître de la Torah de son époque au Proche Orient. Il vécu à Bagdad où il étudia auprès de Rabbi Abdallah Somekh (dont il maria la sœur), dans le Beit Midrash de Beit Zilkha. Il défendit l'étude de la Sainte Torah contre l'influence des agents de l'Alliance Israélite Universelle et de son réseau d'écoles assimilées. Ce texte sur le pardon de Yom Kippour est tiré du Ben Ich Haï, Parachah de Vayélékh (par. 5-6). Rabbi Yossef Haïm rejoignit la Yéchivah Céleste voici tout juste un siècle, en 5669. Que son mérite protège tout le Peuple Juif et que nous soyons tous inscrits dans le Livre de la Vie.
